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Le Crépuscule des hommes

Par Gabarra, Vincent
978-2-7509-1070-9
(9782750910709)

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Paul Kammerer, un Alsacien de dix-huit ans, un enfant encore, égaré par sa révolte contre la médiocrité de son entourage, s'engage en 1941 dans la Wehrmacht. Sur le front russe, il vivra son douloureux apprentissage de l'âge d'homme, au côté de compagnons au destin brisé : le cinéaste Erich Hoffmann, qui refusa de servir Goebbels, le militant Peter Wagner, que l'on sortit de son camp de concentration, pour l'envoyer défendre un Reich honni, le titi berlinois Willi Katz qui, jamais, ne respecta le silence complice, et bien d'autres personnages d'une stupéfiante authenticité, triomphant, pour l'honneur ou la simple survie, de leurs faiblesses, de leurs démons. Vincent Gabarra se garde de juger. Ces multiples destinées, il les range dans l'innombrable cohorte des victimes d'un pouvoir qui s'arrogea le droit de se situer au-dessus de toute morale, comme si, pour régir la société des hommes, on pouvait se passer de son fondement même, la notion du bien et du mal. Trois cents pages de combats, de détresse, de choses vues et de mots ordinaires, le tout emporté comme par un torrent, disait Marcel Jullian en remettant à Vincent Gabarra la bourse littéraire Cino del Duca, en octobre 1988.
Paul Kammerer, un Alsacien de dix-huit ans, un enfant encore, égaré par sa révolte contre la médiocrité de son entourage, s'engage en 1941 dans la Wehrmacht. Sur le front russe, il vivra son douloureux apprentissage de l'âge d'homme, au côté de compagnons au destin brisé : le cinéaste Erich Hoffmann, qui refusa de servir Goebbels, le militant Peter Wagner, que l'on sortit de son camp de concentration, pour l'envoyer défendre un Reich honni, le titi berlinois Willi Katz qui, jamais, ne respecta le silence complice, et bien d'autres personnages d'une stupéfiante authenticité, triomphant, pour l'honneur ou la simple survie, de leurs faiblesses, de leurs démons. Vincent Gabarra se garde de juger. Ces multiples destinées, il les range dans l'innombrable cohorte des victimes d'un pouvoir qui s'arrogea le droit de se situer au-dessus de toute morale, comme si, pour régir la société des hommes, on pouvait se passer de son fondement même, la notion du bien et du mal. Trois cents pages de combats, de détresse, de choses vues et de mots ordinaires, le tout emporté comme par un torrent, disait Marcel Jullian en remettant à Vincent Gabarra la bourse littéraire Cino del Duca, en octobre 1988.

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