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L'Ordre du monde

Par Mattéi, Jean-François
978-2-13-070163-7
(9782130701637)

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978-2-13-066413-0
(9782130664130)
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L'ordre du monde : l'expression paraîtra suspecte à ceux qui ont choisi le vide du concept contre la plénitude du sens et refusent à la raison moderne le droit de reconnaître sa quadruple racine pour édifier une éthique à la mesure de l'être. On n'a pas craint, pourtant, d'aborder ici la question controversée de l'enracinement de la pensée, sous son double aspect ontologique, de Platon à Nietzsche, et politique, de Heidegger à Hannah Arendt. En suivant leurs pas sur des chemins qui croisent ceux de Bosco, de Char ou de Camus, on verra peu à peu apparaître la figure initiale du monde où se rassemblent terre et ciel, divins et mortels. Une telle communauté, que Heidegger est seul à déchiffrer, dit simplement l'habitation des hommes durant leur vie sur terre. On peut bien, aujourd'hui, oublier l'injonction cartésienne de changer plutôt ses désirs que l'ordre du monde et se satisfaire, ciel et terre abolis, d'une raison qui achève son empire sur un désert. C'est toujours le monde, finalement, qui a le dernier mot.
L'ordre du monde : l'expression paraîtra suspecte à ceux qui ont choisi le vide du concept contre la plénitude du sens et refusent à la raison moderne le droit de reconnaître sa quadruple racine pour édifier une éthique à la mesure de l'être. On n'a pas craint, pourtant, d'aborder ici la question controversée de l'enracinement de la pensée, sous son double aspect ontologique, de Platon à Nietzsche, et politique, de Heidegger à Hannah Arendt. En suivant leurs pas sur des chemins qui croisent ceux de Bosco, de Char ou de Camus, on verra peu à peu apparaître la figure initiale du monde où se rassemblent terre et ciel, divins et mortels. Une telle communauté, que Heidegger est seul à déchiffrer, dit simplement l'habitation des hommes durant leur vie sur terre. On peut bien, aujourd'hui, oublier l'injonction cartésienne de changer plutôt ses désirs que l'ordre du monde et se satisfaire, ciel et terre abolis, d'une raison qui achève son empire sur un désert. C'est toujours le monde, finalement, qui a le dernier mot.

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